Chaque entrée analogique doit faire l’objet d’un contrôle continu afin de déterminer s’il y a un dépassement de seuil du process.
Un dépassement de seuil s’active si la valeur analogique est trop haute ou trop basse, ce qui implique un seuil haut et un seuil bas. De plus, il y a deux types de seuil :
- Les alarmes : un avertissement, sans conséquence pour l’installation.
- Les défauts : une anomalie, arrêt immédiat de l’installation.
Pour permettre le démarrage de l’installation, une temporisation est instaurée pour laisser le temps à la machine de monter en température et d’atteindre son point de fonctionnement.
Lorsqu’un des seuils d’alarme est atteint, une temporisation est lancée, afin d’éviter les déclenchements intempestifs liés aux bruits des capteurs. Une fois la temporisation écoulée, l’alarme est levée. Si la mesure repasse sous dans la plage autorisée, l’alarme est arrêtée.
Lorsqu’un des seuils de défaut est atteint, une temporisation est lancée, afin d’éviter les déclenchements intempestifs liés aux bruits des capteurs. Une fois la temporisation écoulée, le défaut est levé et la machine est arrêtée immédiatement. Pour redémarrer l’installation, un acquittement du défaut est obligatoire. Après quoi, si la mesure est repassée sous dans la plage autorisée, l’autorisation de reprise sera délivrée par l’automate.
Les paramètres de seuils analogiques et les temporisations sont réglables par l’opérateur grâce à une IHM.
Voici un schéma représentant une mesure analogique et ses seuils de fonctionnement :
